1986 Erreurs superposées
EAN13
9782900840153
ISBN
978-2-900840-15-3
Éditeur
IMOGENE
Date de publication
Collection
CAPSULE
Nombre de pages
64
Dimensions
30,7 x 23,6 x 1,1 cm
Poids
610 g
Langue
français
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1986 Erreurs superposées

Imogene

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Juillet 1986, j’ai deux ans. Sur les rives de la Dordogne, Thierry et Marie-Martine vivent leur dernier été ensemble. Pour des raisons qui resteront mystérieuses, l’amour est fini, et Marie-Martine souhaite la garde exclusive de leur fils. Afin d’oublier, Thierry partira refaire sa vie au loin, à Riyad, en Arabie Saoudite.
Juin 2017, Marie-Martine se laisse emporter par les eaux de la Dordogne. Après de nombreuses années sans échange avec mon père, il me semble important de reprendre contact. Ne serait-ce que pour lui annoncer cette triste nouvelle. Un mois plus tard, je reçois plusieurs séries de photographies scannées.
Dans le lot des photos d’époque envoyées, Maël découvre un dossier « 1986. Erreurs superposées ». Les images proviennent d’une pellicule qui a été malencontreusement doublement exposée : une première fois à l’été 1986 en Dordogne, une seconde fois, à Ryad pendant l’hiver 1987.
« 1986. Erreurs superposées » est une série photographique extrêmement troublante et sensible. À la lecture du texte éclairant de Matthieu Millou, les images déroulées prennent une dimension tout autre et racontent le drame qui se joue en 1986 pour Maël Lagadec, encore très jeune enfant, et pour le couple que forment encore ses parents. L’« accident photographique » résonne, se déchiffre et révèle les fêlures de ces trois êtres. Cela peut ressembler à une triste et ordinaire histoire de séparation excepté que dans ce cas précis la « magie » s’en est mêlée, et le traumatisme de l’enfant, inéluctable dans ces tragédies, y trouve quelques éléments de réponse, voire un apaisement. Avec pudeur, Maël Lagadec l’exprime simplement : « Durant les heures méditatives à nettoyer les poussières accumulées sur les nouveaux scans, je trouve enfin du sens à cette partie de moi en perpétuel exil. » Comme le souligne Clément Chéroux dans son livre Fautographie. Petite histoire de l’erreur photographique (Yellow Now, 2003), « c’est dans ses ombres : ses ratés, ses accidents et ses lapsus, que la photographie se livre le plus et s’analyse le mieux. »
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