Le Festin

Durant l’été 1947, en Cornouailles, un morceau de falaise s’est effondré sur un hôtel où résidaient des familles de vacanciers ; sept personnes ont péri.
Margaret Kennedy restitue alors les sept jours qui ont précédé cet accident, et nous dévoile avec un humour drôle et grinçant des personnages hauts en couleur.
C’est un régal de lecture, une espièglerie dans la plus pure des traditions britanniques !

Anne

Un vrai régal ce Festin ! Une comédie humaine so british dans une pension nichée au pied d'une falaise en Cornouailles.

J’ai trouvé certains personnages insupportables : Hebe, fille adoptée par une famille aisée et qui ne cesse de défier les adultes ; sa mère adoptive qui veut absolument aller vivre à Jersey pour éviter les impôts ; l’écrivaine qui appelle son chauffeur Antinoüs et qui lui fait miroiter une prochaine publication.

J’ai détesté l’étrange mère des 3 pauvres filles qui, si j’ai bien compris, souhaite leur mort pour pouvoir hériter.

Les 7 péchés capitaux sont présents dans différents personnages : la paresse, la colère, la gourmandise, l’avarice, la luxure et la jalousie et l’orgueil. Mais c’est surtout la colère que j’ai trouvé chez beaucoup de personnages.

J’ai trouvé la fin étrange, un peu trop rapide à mon goût.

L’image que je retiendrai :

Celle de la fille du pasteur qui occupe ses journées en grattant une petite plaque de verre, et dont elle récupère le verre pilé dans une boîte à pilules.

https://alexmotamots.fr/le-festin-margaret-kennedy/

Durant l’été 1947, en Cornouailles, un morceau de falaise s’est effondré sur un hôtel où résidaient des familles de vacanciers ; sept personnes ont péri.
Margaret Kennedy restitue alors les sept jours qui ont précédé cet accident, et nous dévoile avec un humour drôle et grinçant des personnages hauts en couleur.
C’est un régal de lecture, une espièglerie dans la plus pure des traditions britanniques !

Une semaine sur la côte anglaise en 1947, dans une maison de famille reconvertie en hôtel, en compagnie d'une galerie de pensionnaires à l'image de l'Angleterre d'après-guerre. Tantôt détestables, sournois, pathétiques et imbus d'eux-mêmes, tantôt attachants, drôles, avides de liberté et d'amour, chacun jouera sa partition dans cette petite comédie humaine so british.
La lecture est d'autant plus addictive que l'on sait dès les premières pages que sept d'entre eux manqueront à l'appel à la fin de cette semaine, et ne seront pas parmi les convives.
D'une écriture élégante et fluide, et non sans humour, Margaret Kennedy pointe nos petits travers et nos lâchetés, mais n'oublie pas de révéler les cœurs bienveillants et généreux.

Dès les prémices de ce roman, Margaret Kennedy nous prévient : un drame va bientôt s'abattre sur la demeure de Pendizack.
Cet élégant manoir, reconverti en hôtel par ses propriétaires en mal d'argent, va accueillir sous son toit une population pour le moins hétéroclite. La paisible crique des Cornouailles sur laquelle règne la pension de famille va voir sa tranquillité bouleversée...

Avec espièglerie, l'autrice nous fait remonter le temps et dénoue, nœud après nœud, les intrigues tissées lors de la semaine précédant le drame.
Entre portraits truculents et humour « british », "Le Festin" est une parenthèse réjouissante dans laquelle nous nous plongeons avec délice.

Huis clos drôle et grinçant, portraits doux-amers d'une galerie de personnages sous la menace d'une chute de falaise... Un régal !

Fin des années 40, dans les Cornouailles, un petit hôtel en dessous d’une falaise, près de la mer. Une famille d’hôtes qui tente de faire survivre son affaire, des pensionnaires tous différents les uns des autres - des aïeuls en deuil, des familles, des enfants, des dames excentriques - tous ensemble dans cet hôtel pendant une semaine. Une semaine à la fin de laquelle la falaise s’écroule.
C’est un livre superbe qui ne se quitte pas, dans une écriture fluide. On a de tout : des secrets de famille, de l’amour, de l’amitié, de la haine.
470 pages de bonheur qui nous font passer du rire aux larmes, avec ces petites touches d’humour bien british comme on les aime. Un vrai roman de vacances !

A la croisée des genres entre la saga des Cazalets et Agatha Christie, découvrez Margaret Kennedy et la nouvelle traduction de ce roman des années 40 qui vous fait découvrir l’espace d’une semaine la vie d’une petite pension de famille en Cornouailles sur fond de pêchers capitaux. Savoureusement acide!

L'été 1947 dans les Cornouailes. Dans sept jours, un éboulement ensevelira l'hôtel de Pendizack. Ce sinistre emportera avec lui certains des hôtes. Seul le lecteur le sait. De cette galaxie de personnage tous plus immoraux les un que les autres, qui en réchappera ? Qui périra ?
Un récit plein de réflexion sur la moralité avec tout ce qu'il faut de cynisme et d'humour très british !
Librairie la Promesse de l'Aube

Quand les sept péchés capitaux se retrouvent sous le même toit, il se passe forcément des choses.
Margaret Kennedy nous dévoile ici une satyre de la société britannique d'après guerre à travers des personnages hauts en couleur.
Un livre à l'humour délicieusement britannique qui touche également à l'essence même de nos côtés les plus obscurs.

Cornouailles, au sortir de la seconde guerre mondiale. Dans un pays exsangue où le souvenir des bombardements est encore très présent dans les esprits et où les tickets de rationnement sont le quotidien de tous, quelques vacanciers se retrouvent à l’hôtel de Pendizack, situé dans une crique au pied de la falaise.
Mais un soir, la falaise s’écroule, ensevelissant une partie des vacanciers. Retour en arrière sur la semaine qui vient de s’écouler pour découvrir ces pensionnaires, leur histoire, leurs personnalités. Un chanoine acariâtre martyrisant sa fille, une veuve et ses trois filles détestées, une écrivaine aux mœurs légères et son chauffeur-secrétaire-amant, un couple défait par le deuil de leur enfant …
Comédie sociale, drôle et grinçante.

Le festin, ou les chroniques d'une catastrophe annoncée.
Une formidable comédie qui n'a pas pris une ride : très drôle et amère à la fois, légère mais juste ce qu'il faut, avec des personnages aussi touchants que détestables dans un environnement somptueux.
Quel plaisir !

Emilie T

Cette comédie humaine aux accents tragiques et au charme fou se savoure ! On se régale de la galerie de personnages aussi étonnants et atypiques les uns que les autres, des paysages de Cornouailles, de l'ambiance d'après guerre...

Des personnages au caractère bien trempé se côtoient dans l'hôtel de Pendizack, dans les Cornouailles. Le cadre est idyllique, l'hôtel est une pension familiale, la nature semble toute faite pour les promenades romantiques... Mais c'est sans compter sur la falaise, qui, telle une épée de Damoclès, menace tout ce petit monde. Et plus nous apprenons à connaître les différentes personnalités, plus on se fait une idée précise des victimes que l'on aimerait voir succomber. Le Festin aura lieu... mais qui seront les absents ?

Avec « Le Festin », les éditions de la Table Ronde nous proposent de (re)découvrir Margaret Kennedy, une autrice britannique terriblement facétieuse et talentueuse... Un vrai régal !

Amateurs de la saga des Cazalets, ce livre est pour vous (et pour les autres aussi évidemment....)
Dans ce seul volume est réuni l'intégralité de ce qui fait le charme de la série: l'ambiance, les personnages, les secrets, les complots, un petit fond historique... tout, on vous dit !!
Et c'est formidable de distraction !!

Pauline

Coup de cœur pour cette tragi-comédie féroce, sans concession et très drôle sur l’âme humaine. Les amateurs de "La Saga des Cazalet" vont beaucoup aimer. En tout cas, moi j’ai pris un grand plaisir à lire "Le festin" !

Niché sous une falaise abrupte de Cornouailles, l'hôtel de Pendizack affiche complet en cet été 1947 : un couple de bourgeois londoniens au bord de la rupture et leurs quatre enfants, une écrivaine délurée et son chauffeur, une horrible mégère et ses trois malheureuses fillettes, un vieil homme et sa femme murés dans leur silence respectif, une jeune fille craintive sous l'emprise d'un père irascible et colérique. A cette troupe hétéroclite s'ajoutent les propriétaires des lieux, leurs trois fils et trois domestiques, dont la douce Nancibel et l'effroyable langue de vipère Miss Ellis. Ombre (de taille) au tableau : La muraille de pierre qui les surplombe se lézarde inexorablement, le dénouement connu dès le début du roman est implacable : la maison finira anéantie par la roche avec sept victimes dans ses entrailles, victimes dont l'identité ne sera révélée qu'à la toute fin du livre.
L'intrigue se déroule sur les sept jours précédant le drame durant lesquels chaque protagoniste dévoilera sa vraie nature, ses mesquineries, ses failles, ses secrets, ses mensonges et dont certains (lesquels ?) incarnent les sept péchés capitaux : luxure, paresse, cupidité, orgueil, colère, avarice, et le plus important, en cette période encore marquée par la faim et rythmée par les tickets de rationnement, la gourmandise. La plume fluide et grinçante de Margaret Kennedy dépeint admirablement ce microcosme de la société britannique d'après-guerre et aborde l'air de rien et plus profondément qu'il n'y paraît de nombreux sujets : Différences entre classes sociales, douleurs de guerre à peine cicatrisées, religion, enfance, maltraitance, emprise, délitement conjugal. Elle enchante par le portrait subtil et très juste de personnages hauts en couleur que l'on se prend à détester cordialement ou à aimer malgré leurs défauts lourds de conséquences, à l'instar du négligent Dick Siddal, propriétaire de la pension. Une gourmandise littéraire haletante et délicieusement british.