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Conseillé par Alex-Mot-à-Mots24 janvier 2015
19e siècle, Islande
Avec cette lecture, je me suis littéralement retrouvée plongée dans une maison reculée du nord de l'Islande en plein 19e siècle, où l'on se chauffe au feu de tourbe et l'on s'éclaire à la bougie de graisse de phoque.
L'atmosphère y est opaque, gluante et humide, l'extérieur de la maison froid et venteux. Malgré tout, les paysans tirent de la terre le meilleur d'elle.
Petit à petit se noue une relation d'amitié entre les membres de la famille et Agnes, la condamnée à mort. Plus qu'à son confesseur, c'est à la famille qui l'accueille qu'elle va raconter ce qui s'est passé le jour du drame.
Si j'ai été quelque peu déçue par la psychologie des personnages tracée à gros traits, j'ai en revanche beaucoup aimé l'atmosphère du roman.
L'histoire est plus convenue, également, entre la méchante qui est en fait une gentille ; les justiciers qui sont des méchants ; la méchante famille qui se prend d'amitié pour la condamnée, et le confesseur qui tombe malade de la confession de sa patiente.
L'image que je retiendrai :
Celle des badstofas : les salles communes dans les fermes traditionnelles islandaises où la vie se déroule, la nuit aussi, car on y dort.
http://motamots.canalblog.com/archives/2015/01/18/30619029.html
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Conseillé par Mamipone25 juin 2014
a la grâce des hommes
Islande, au début du XIX siècle.
Agnès Magnùsdottir est condamnée à mort pour avoir, avec deux complices, assassiné son amant Nathan puis incendié sa ferme.
En attendant son exécution, elle est placée, comme servante, dans une famille de fermiers qui, au début, lui manifeste son hostilité.
Seul, Toti, un jeune révérend que la meurtrière a choisi pour l'accompagner dans la préparation à sa mort prochaine, lui porte quelque intérêt.
Au fil des mois, la famille se laisse apprivoiser et Agnès finit par se livrer, raconter sa vie et sa vérité concernant les faits qui lui sont reprochés.
Ce roman s'inspire d'une histoire vraie: celle de la dernière femme condamnée à mort en Islande.
Livre terrifiant dans cette Islande au climat rude où la vie l' est tout autant.