- EAN13
- 9782252046890
- Éditeur
- Klincksieck
- Date de publication
- 10/06/2022
- Collection
- De natura rerum
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Fiches UNIMARC
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Papier - Klincksieck 21,50
Qu’est-ce qui s’imprime dans la prunelle, laissant une marque indélébile, à la
lecture de ces contes : l’herbe longue des pampas, ondulant comme la mer à
perte de vue, l’ombre gigantesque du feuillage de l’Ombú abritant les paroles
du vieux Nicandro déroulant ses souvenirs : la balle tirée à bout portant par
le maître des lieux, l’intraitable Santos Uguarte sur son esclave préféré,
Meliton, le calvaire de Monica devenue folle à la révélation de la mort de son
promis, le cheval-pie de l’étranger, tué par accident, le jour du marquage des
bestiaux, les manigances de l’invisible Niño Diablo qui entend dans la plaine
des bruits qu’il est seul à entendre ? Le rire strident des sorcières, la
nuit, très haut dans le ciel, au-dessus de la pampa ou les cris terrifiants «
qu’aucune âme humaine ne pourrait supporter », à l’instant où Marta Riquelme,
accablée par la vie, se transforme en Kakué, l’oiseau des âmes infortunées ?
Au dire de ses amis londoniens, William Henry Hudson (1841-1922) qui «
écrivait comme l’herbe pousse » (Conrad) ressemblait « à un faucon sur le
point de s’envoler » (Garnett) ou à « un aigle du jardin zoologique, noble,
mélancolique étranger, survolant en pensée les pampas Argentines »
(Masshingham). Ornithologue de grand renom, prêt à tout moment à devenir
oiseau, ses oeuvres complètes comprennent vingt-quatre tomes.
lecture de ces contes : l’herbe longue des pampas, ondulant comme la mer à
perte de vue, l’ombre gigantesque du feuillage de l’Ombú abritant les paroles
du vieux Nicandro déroulant ses souvenirs : la balle tirée à bout portant par
le maître des lieux, l’intraitable Santos Uguarte sur son esclave préféré,
Meliton, le calvaire de Monica devenue folle à la révélation de la mort de son
promis, le cheval-pie de l’étranger, tué par accident, le jour du marquage des
bestiaux, les manigances de l’invisible Niño Diablo qui entend dans la plaine
des bruits qu’il est seul à entendre ? Le rire strident des sorcières, la
nuit, très haut dans le ciel, au-dessus de la pampa ou les cris terrifiants «
qu’aucune âme humaine ne pourrait supporter », à l’instant où Marta Riquelme,
accablée par la vie, se transforme en Kakué, l’oiseau des âmes infortunées ?
Au dire de ses amis londoniens, William Henry Hudson (1841-1922) qui «
écrivait comme l’herbe pousse » (Conrad) ressemblait « à un faucon sur le
point de s’envoler » (Garnett) ou à « un aigle du jardin zoologique, noble,
mélancolique étranger, survolant en pensée les pampas Argentines »
(Masshingham). Ornithologue de grand renom, prêt à tout moment à devenir
oiseau, ses oeuvres complètes comprennent vingt-quatre tomes.
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