- EAN13
- 9782370491077
- Éditeur
- La Volte
- Date de publication
- 18/03/2021
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Papier - La Volte 18,00
De ce livre surgissent trois univers, une réfraction de trois perspectives, la
révolte de l’opprimé, le conflit colonial, la guerre religieuse : un monde où
faute de pouvoir s’alimenter, le prolétariat, incarné par les mineurs, ne
mange que de la pierraille ; un deuxième où les hommes mènent une lutte
acharnée contre des âmes venues d’une autre dimension qui moissonnent les
chairs des êtres vivants ; puis la chronique de la persécution des allophages,
répugnants personnages qui se nourrissaient de végétaux et de viande – autre
que la leur. Dans la tourmente, quelques-uns témoignent que la rencontre
demeure possible. Parmi ce théâtre d’ombres, celui d’un savant disparu, Ronce
Albène, fait irruption, proposant des versions grinçantes de ces trois mondes
en crise, les transformant en paraboles énigmatiques et désaxées. Son livre se
dérobe : reste Le Premier Souper, ronde de cauchemars et de carnavals. Les
corps mis en scène ressemblent à des éruptions de besoins tous plus ou moins
dépravés : dévorer, pénétrer, engloutir. Un roman qui admet des physiologies
autres, primitives ou inouïes. Un premier roman en éclats, à la langue
torrentielle, qui creuse jusqu’à nos tréfonds la question de l’appétit
insatiable de l’homme envers les autres, envers le monde.
révolte de l’opprimé, le conflit colonial, la guerre religieuse : un monde où
faute de pouvoir s’alimenter, le prolétariat, incarné par les mineurs, ne
mange que de la pierraille ; un deuxième où les hommes mènent une lutte
acharnée contre des âmes venues d’une autre dimension qui moissonnent les
chairs des êtres vivants ; puis la chronique de la persécution des allophages,
répugnants personnages qui se nourrissaient de végétaux et de viande – autre
que la leur. Dans la tourmente, quelques-uns témoignent que la rencontre
demeure possible. Parmi ce théâtre d’ombres, celui d’un savant disparu, Ronce
Albène, fait irruption, proposant des versions grinçantes de ces trois mondes
en crise, les transformant en paraboles énigmatiques et désaxées. Son livre se
dérobe : reste Le Premier Souper, ronde de cauchemars et de carnavals. Les
corps mis en scène ressemblent à des éruptions de besoins tous plus ou moins
dépravés : dévorer, pénétrer, engloutir. Un roman qui admet des physiologies
autres, primitives ou inouïes. Un premier roman en éclats, à la langue
torrentielle, qui creuse jusqu’à nos tréfonds la question de l’appétit
insatiable de l’homme envers les autres, envers le monde.
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