- EAN13
- 9782889550098
- ISBN
- 978-2-88955-009-8
- Éditeur
- Héros-Limite
- Date de publication
- 15/03/2019
- Collection
- TUTA BLU
- Nombre de pages
- 254
- Dimensions
- 20,1 x 12,1 x 2,1 cm
- Poids
- 260 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Récit, témoignages, enquête, menés à la manière de Dos Passos ou de Cendrars, Ilya Ehrenbourg retrace dans 10 CV – Dix chevaux vapeur la naissance de l’industrie automobile et de ses enjeux planétaires et humains.
Cette chronique tout à fait actuelle fait découvrir au lecteur de quelle manière et avec quelle ruse, au début du XXe siècle, les constructeurs de voitures s’y sont pris pour que leurs terribles engins envahissent nos vies et la planète entière.
« Relire Ilya Ehrenbourg aujourd’hui est un bon programme : c’est dire “niet” à la propagande culturelle dominante et creuser son propre sillon. Ehrenbourg a beau être “soviétique”, la critique n’a pas été tendre avec lui en URSS. Il fût affublé d’une belle série de noms d’oiseaux par la bureaucratie culturelle, mais il mérite mieux que cela. Conteur fabuleux, grand reporter dans la lignée des “sans-abri”, témoin lumineux de son siècle, Ehrenbourg vaut d’être fréquenté. Dans les années trente, il sortira l’artillerie lourde pour, maniant le roman comme une arme de la critique, s’en prendre aux “capitaines d’industrie” du moment, dont André Citroën…
10 CV n’est pas seulement une attaque contre la déshumanisation du travail à la chaîne et l’exploitation du Tiers-monde, c’est une réflexion inquiète sur l’avènement de l’automobile, le règne de la vitesse imbécile. » (Erik Rydberg)
Cette chronique tout à fait actuelle fait découvrir au lecteur de quelle manière et avec quelle ruse, au début du XXe siècle, les constructeurs de voitures s’y sont pris pour que leurs terribles engins envahissent nos vies et la planète entière.
« Relire Ilya Ehrenbourg aujourd’hui est un bon programme : c’est dire “niet” à la propagande culturelle dominante et creuser son propre sillon. Ehrenbourg a beau être “soviétique”, la critique n’a pas été tendre avec lui en URSS. Il fût affublé d’une belle série de noms d’oiseaux par la bureaucratie culturelle, mais il mérite mieux que cela. Conteur fabuleux, grand reporter dans la lignée des “sans-abri”, témoin lumineux de son siècle, Ehrenbourg vaut d’être fréquenté. Dans les années trente, il sortira l’artillerie lourde pour, maniant le roman comme une arme de la critique, s’en prendre aux “capitaines d’industrie” du moment, dont André Citroën…
10 CV n’est pas seulement une attaque contre la déshumanisation du travail à la chaîne et l’exploitation du Tiers-monde, c’est une réflexion inquiète sur l’avènement de l’automobile, le règne de la vitesse imbécile. » (Erik Rydberg)
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