EAN13
9782842201050
ISBN
978-2-84220-105-0
Éditeur
PAARI
Date de publication
Nombre de pages
190
Dimensions
21 x 13,5 x 1,8 cm
Poids
230 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Les Confidences d'un déraciné

Paari

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Pierre Massengo est un jeune Congolais de 20 ans qui concrétise son rêve de voyage pour la France. Parti de Brazzaville, c’est à Pointe-Noire qu’il emprunte le paquebot : « Le Lyautey », pour débarquer à Marseille au mois d’octobre 1963. Il découvre les merveilles et illusions perdues parisiennes, après un voyage par train.Grâce à son logement, négocié depuis Brazzaville, il se stabilise à Paris et trouve du travail puis rencontre l’amour de sa vie. L’existence du jeune immigré, qui a fondé un foyer avec Diane son épouse, paisible au départ, va se compliquer au fur et à mesure que le temps passe. Sa carrière professionnelle se fige, et il ne peut prétendre à aucune promotion, malgré ses diplômes obtenus, entre-temps, à Paris. Victime de la discrimination, l’immigré Congolais devient obsédé, presque possédé par la dernière médaille grand or qui va clore ses quarante années d’ancienneté et de fidélité chez Gam Berger (GB), la société qui l’emploie.Après quatre décennies rythmées par la routine du travail comme valeur cardinale, Pierre Massengo commence à se poser des questions existentielles, à travers cette récompense attendue. Il minore le précieux amour que Diane lui a apporté tout au long de sa vie, au profit de cette dernière médaille qui le hante tous les jours. Et c’est là que transparait l’intimité d’une vie de couple, avec ses hauts et ses bas, ses heurs et tendresses, liés entre autres à ce réel paradoxe des couples mixtes. Malgré son mariage avec une Française, le Congolais demeure un immigré, géré tel quel. Le directeur de la filiale de son entreprise n’est d’ailleurs pas tendre avec lui : « Écoutez, monsieur Massengo, vous avez de la chance d’avoir un travail. Il y a au moins trois millions de chômeurs… Dites-vous bien que vous travaillez ! Il y en a très peu qui peuvent en dire autant. Vous comprenez ? Alors estimez-vous heureux. »
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