- EAN13
- 9782354802189
- ISBN
- 978-2-35480-218-9
- Éditeur
- Amsterdam
- Date de publication
- 22/10/2021
- Collection
- Prairies ordinaires
- Nombre de pages
- 559
- Dimensions
- 21,5 x 15,1 x 4,2 cm
- Poids
- 760 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Fiches UNIMARC
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Archéologies du futur
Le désir nommé utopie et autres sciences-fictions
De Fredric Jameson
Amsterdam
Prairies ordinaires
Offres
-
28.00
Depuis la fin des années 1970, l’idée de totalitarisme a agi comme un interdit d’imaginer un avenir collectif désirable. Mais aujourd’hui, le capitalisme mondialisé touche à sa fin, discrédité par les crises environnementale, sociale et sanitaire. Le moment semble venu de faire un retour vers le futur. C’est ce que propose cet ouvrage, à partir de l’utopie et de la science-fiction.
L’utopie est une forme littéraire, inventée par Thomas More en 1517, qui consiste à représenter une sorte d’enclave idéale, de monde séparé du monde. Mais il s’agit aussi, plus profondément, d’une aspiration au changement, d’un élan dont on retrouve la trace dans une multitude de textes ou de situations dépassant de loin le corpus des utopies positives.
Fredric Jameson n’entend pas proposer une utopie nouvelle, mais relancer l’imagination utopique en éprouvant ses possibilités et ses limites. Si l’utopie rompt absolument avec le présent, si elle pose ce qui succède à cette rupture comme étant radicalement différent de ce que nous connaissons, la différence radicale devient impensable. Toutefois elle peut aussi – comme le fait la science-fiction – transformer le présent, faire de lui un passé et se présenter comme un message venu du futur. Elle nous arrache alors au désespoir d’une situation apparemment immuable et nous fait respirer un « air venu d’autres planètes », dont nous avons le plus grand besoin.
L’utopie est une forme littéraire, inventée par Thomas More en 1517, qui consiste à représenter une sorte d’enclave idéale, de monde séparé du monde. Mais il s’agit aussi, plus profondément, d’une aspiration au changement, d’un élan dont on retrouve la trace dans une multitude de textes ou de situations dépassant de loin le corpus des utopies positives.
Fredric Jameson n’entend pas proposer une utopie nouvelle, mais relancer l’imagination utopique en éprouvant ses possibilités et ses limites. Si l’utopie rompt absolument avec le présent, si elle pose ce qui succède à cette rupture comme étant radicalement différent de ce que nous connaissons, la différence radicale devient impensable. Toutefois elle peut aussi – comme le fait la science-fiction – transformer le présent, faire de lui un passé et se présenter comme un message venu du futur. Elle nous arrache alors au désespoir d’une situation apparemment immuable et nous fait respirer un « air venu d’autres planètes », dont nous avons le plus grand besoin.
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