Alger 1957, La ferme des disparus
EAN13
9791096930074
ISBN
979-10-96930-07-4
Éditeur
Tirésias
Date de publication
Collection
LIEU EST MEMOIR
Nombre de pages
85
Poids
90 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Alger 1957

La ferme des disparus

De

Préface de

Tirésias

Lieu Est Memoir

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Le président de la République vient de reconnaître la responsabilité de la France et de ses forces armées dans l’arrestation, la torture et la disparition de Maurice Audin et d’Ali Boumendjel à Alger, en 1957. Ce livre révèle les lieux où se trouvent les corps des 3024 Disparus en 1957, à Alger. ? Jean-Philippe Ould Aoudia, qui signe ce nouvel ouvrage, en a subi dans sa chair toutes les brûlures. Les deux bras armés de la réaction coloniale tardive, les services secrets et les terroristes de l’OAS, ont frappé de plein fouet sa famille. Et quand dans les années 1990-1991, il recherche les instigateurs et les exécutants du massacre commis par l’OAS le 15 mars 1962 à Alger, au cours duquel ont été assassinés mon père et cinq autres dirigeants des Centres sociaux éducatifs, il prit la mesure de l’étroite collaboration de ces Européens, — appelés contre-terroristes, impliqués dans la torture, les exécutions sommaires et l’OAS —, avec la police locale et les services spéciaux. Ils ne s’en cachaient d’ailleurs pas. Voire même la revendiquaient. Par ses recherches l’auteur partage la douleur des milliers de familles dont un ou plusieurs de leurs parents sont toujours considérés comme ayant Disparu au cours de cette année 1957 à Alger, du fait des forces de l’ordre françaises. Participant à la recherche de l’emplacement des corps afin de pouvoir leur offrir une sépulture digne de leur sacrifice. Dans son ouvrage, Jean-Philippe Ould Aoudia emploie le terme de « contre-terroristes » pour désigner les Robert Martel, André Achiary et Cie. Mais ne furent-ils pas, plus terriblement, des terroristes ? Le mérite de ces pages c’est de rappeler les faits bruts, de synthétiser en quelques pages toute la violence paroxystique de cette année 1957. Les unités militaires ont obstinément refusé d’indiquer les lieux où sont enterrés les corps de tous ces Algériens Disparus, dont ceux de Maurice Audin et Larbi Ben M’hidi. Ces pages tentent de prouver qu’un crime de masse a été commis, ce qui
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