Le musée disparu, Enquête sur le pillage d'œuvres d'art en France par les nazis
EAN13
9782070404315
ISBN
978-2-07-040431-5
Éditeur
Folio
Date de publication
Collection
Folio histoire
Nombre de pages
500
Dimensions
17,7 x 11 x 2,4 cm
Poids
262 g
Langue
français
Langue d'origine
castillan, espagnol
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Le musée disparu

Enquête sur le pillage d'œuvres d'art en France par les nazis

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Printemps 1940 : au fur et à mesure de la progression de la Wehrmacht sur le territoire français, des services nazis de confiscation, spécialement institués, entreprennent, à partir de listes établies bien avant le déclenchement de la guerre, le pillage et la confiscation, qui dureront tout le temps de l'Occupation, de milliers d'œuvres d'art. Des collections publiques et privées, des tableaux mais aussi des millions de livres, manuscrits, meubles et objets de valeur partent vers l'Allemagne. Volés systématiquement et méthodiquement, ou plus fortuitement par les officiers et les soldats, nombre n'ont aujourd'hui encore pas été retrouvés. En 1995, Hector Feliciano publiait en France le fruit de huit années d'enquête, au terme desquelles il avait retrouvé la trace de certaines œuvres. Les traductions de cet ouvrage à l'étranger l'enrichirent chaque fois de découvertes nouvelles, puisqu'elles s'inscrivaient dans le mouvement international de restitution aux héritiers des biens confisqués et presque toujours récupérés après la guerre par les États nationaux, mais pas par les familles, faute le plus souvent d'informations. Cette édition nouvelle est donc à la fois le récit du pillage des œuvres d'art et une enquête sur la trace de certaines œuvres, principalement à travers les exemples de la spoliation, sur ordre direct d'Hitler ou du haut-commandement nazi, des collections privées des marchands Paul Rosenberg et Bernheim-Jeune, des banquiers David-Weill, de la dynastie Rothschild, de la famille Schloss, du collectionneur Alphonse Kann ou du financier Fritz Gutmann. Le vol de ces collections d'un immense renom s'opère souvent avec l'aide active de marchands et des commissaires-priseurs français. Si après-guerre les œuvres qui n'avaient pas été détruites dans les combats n'ont pas été restituées, c'est qu'il fallait compter avec la complaisance ou la négligence de maisons de vente aux enchères, voire de conservateurs de musée peu regardants sur l'origine des tableaux ni leur brusque réapparition sur le marché. Feliciano met à nu ce système international qui s'est longtemps nourri de ces spoliations.
Printemps 1940 : des services nazis de confiscation, spécialement institués, entreprennent le pillage et la confiscation, qui dureront tout le temps de l'Occupation, de milliers d'œuvres d'art. Collections publiques et privées, tableaux, millions de livres, manuscrits, meubles et objets de valeur partent vers l'Allemagne. Nombre n'ont aujourd'hui encore pas été retrouvés.
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