- EAN13
- 9782330160890
- ISBN
- 978-2-330-16089-0
- Éditeur
- Actes Sud
- Date de publication
- 19/01/2022
- Collection
- LA BIBLIOTHEQUE
- Nombre de pages
- 272
- Dimensions
- 21,5 x 13,5 x 2,1 cm
- Poids
- 302 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Sarmad est un ancien communiste irakien exilé à Londres. Il a été trahi par son propre frère, haut responsable des services de sécurité, qui lui a même ravi Alef, la femme qu'il a passionnément aimée. Machiste, prédateur, fier par-dessus tout de ses conquêtes féminines, il constate un jour, ahuri, que son sexe a rétréci jusqu'à disparaître sous son gros ventre de mangeur boulimique. Outre sa lancinante nostalgie d'Alef, le souvenir de trois femmes le taraude dans son malheur, surtout celui de l'Écossaise Fiona, une quadragénaire qui l'a initié dans sa prime jeunesse aux jeux de l'amour...
Alia Mamdouh s'empare du cas étrange de Sarmad pour en faire la métaphore du désastre de l'Irak dont le frénétique désir de puissance et l'ostentation de la force ont abouti à l'impuissance. Dans une langue débridée, mais souvent poétique et polysémique, elle enchaîne les scènes érotiques qui hantent Sarmad, en les croisant avec d'autres qui révèlent les ravages du culte de la virilité. Déjà applaudie ou fustigée pour sa transgression des tabous religieux et sexuels, elle va plus loin dans ce roman, longtemps censuré dans plusieurs pays arabes, où elle explore en réalité, au-delà du contexte proprement irakien, les bases de la domination masculine en tous temps et tous lieux. Ce que suggère le prénom de son antihéros : Sarmad, en arabe, signifie "Éternel".
Alia Mamdouh s'empare du cas étrange de Sarmad pour en faire la métaphore du désastre de l'Irak dont le frénétique désir de puissance et l'ostentation de la force ont abouti à l'impuissance. Dans une langue débridée, mais souvent poétique et polysémique, elle enchaîne les scènes érotiques qui hantent Sarmad, en les croisant avec d'autres qui révèlent les ravages du culte de la virilité. Déjà applaudie ou fustigée pour sa transgression des tabous religieux et sexuels, elle va plus loin dans ce roman, longtemps censuré dans plusieurs pays arabes, où elle explore en réalité, au-delà du contexte proprement irakien, les bases de la domination masculine en tous temps et tous lieux. Ce que suggère le prénom de son antihéros : Sarmad, en arabe, signifie "Éternel".
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