Mots. Les langages du politique, n°128/2022, Le multilinguisme dans les organisations internationales
EAN13
9791036205521
ISBN
979-10-362-0552-1
Éditeur
ENS Éditions
Date de publication
Collection
Mots. Les langages du politique
Nombre de pages
214
Dimensions
15 x 3 cm
Poids
348 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Mots. Les langages du politique, n°128/2022

Le multilinguisme dans les organisations internationales

ENS Éditions

Mots. Les langages du politique

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Le choix du multilinguisme dans les organisations internationales implique un
travail constant – et coûteux – de traduction et d'interprétariat, dont les
répercussions politiques sont encore trop souvent sous-estimées. Ce sont ces
dernières que le présent dossier vise à éclairer, dans une perspective
pluridisciplinaire. Les contributions qu'il rassemble confirment, s'il était
besoin, que la traduction n’est jamais neutre et que l’anglais – dans sa
version globalisée – tend à s’imposer en dépit des proclamations de principe
en faveur de la diversité linguistique. Mais leur apport va au-delà de ce
constat. Qu’elles s’inscrivent dans les sciences du langage ou dans la science
politique, elles montrent en effet très concrètement comment l’anglais
internationalisé – et avec lui un système de valeurs et de domination –
devient hégémonique, en s’intéressant moins aux manifestations les plus
évidentes de ce processus qu’aux mécanismes peu visibles parce que routiniers
et/ou dépolitisés qui le soutiennent.Le choix du multilinguisme dans les
organisations internationales implique un travail constant – et coûteux – de
traduction et d’interprétariat, dont les répercussions politiques sont encore
trop souvent sous-estimées. Ce sont ces dernières que le présent dossier vise
à éclairer, dans une perspective pluridisciplinaire. Les contributions qu’il
rassemble confirment, s’il était besoin, que la traduction n’est jamais neutre
et que l’anglais – dans sa version globalisée – tend à s’imposer en dépit des
proclamations de principe en faveur de la diversité linguistique. Mais leur
apport va au-delà de ce constat. Qu’elles s’inscrivent dans les sciences du
langage ou dans la science politique, elles montrent en effet très
concrètement comment l’anglais internationalisé – et avec lui un système de
valeurs et de domination – devient hégémonique, en s’intéressant moins aux
manifestations les plus évidentes de ce processus qu’aux mécanismes peu
visibles parce que routiniers et/ou dépolitisés qui le soutiennent.
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