- EAN13
- 9782940517046
- ISBN
- 978-2-940517-04-6
- Éditeur
- Héros-Limite
- Date de publication
- 15/05/2013
- Collection
- Feuilles d'herbe
- Nombre de pages
- 128
- Dimensions
- 18 x 11,5 x 1 cm
- Poids
- 106 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Jean Giono
La Lettre aux paysans sur la pauvreté et la paix est écrite durant l’été 1938, entre le début juillet et la mi-août. Jean Giono la rédige dans une atmosphère de bouleversement. En pacifiste convaincu il sait que depuis l’Anschluss les Français se préparent de plus en plus à la guerre et sont prêts à la faire. Son intention n’en est que renforcée : « Continuer à combattre, écrit-il le 16 mars dans son journal, contre le militarisme et forcément commencer par lutter contre celui de ma patrie. » Or abattre la guerre, c’est abattre l’État, quel qu’il soit.
Cet éloge de la pauvreté et de la paix nous force à nous retourner sur la figure du paysan, mais aussi à questionner une société occidentale se donnant en modèle et refusant de fait toute contestation.
Recevoir cette lettre et la lire c’est un peu devenir paysan soi-même, c’est regagner le droit d’être libre et autonome.
Extrait de la préface rédigée par Alexandre Chollier
La Lettre aux paysans sur la pauvreté et la paix est écrite durant l’été 1938, entre le début juillet et la mi-août. Jean Giono la rédige dans une atmosphère de bouleversement. En pacifiste convaincu il sait que depuis l’Anschluss les Français se préparent de plus en plus à la guerre et sont prêts à la faire. Son intention n’en est que renforcée : « Continuer à combattre, écrit-il le 16 mars dans son journal, contre le militarisme et forcément commencer par lutter contre celui de ma patrie. » Or abattre la guerre, c’est abattre l’État, quel qu’il soit.
Cet éloge de la pauvreté et de la paix nous force à nous retourner sur la figure du paysan, mais aussi à questionner une société occidentale se donnant en modèle et refusant de fait toute contestation.
Recevoir cette lettre et la lire c’est un peu devenir paysan soi-même, c’est regagner le droit d’être libre et autonome.
Extrait de la préface rédigée par Alexandre Chollier
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