Le printemps des pierres - NE
EAN13
9782221095164
ISBN
978-2-221-09516-4
Éditeur
Robert Laffont
Date de publication
Collection
ECOLE DE BRIVE (1)
Nombre de pages
352
Dimensions
24,1 x 15,5 x 2,4 cm
Poids
495 g
Langue
français
Code dewey
843
Fiches UNIMARC
S'identifier

Le printemps des pierres - NE

De

Robert Laffont

Ecole De Brive

Offres

Autre version disponible

Le temps de l'exaltation est venu. L'œuvre a jailli de terre et révélé ses structures. Les premiers murs, les premières colonnes ont surgi dans un printemps d'alléluias et de miracles. C'est le printemps des pierres. Il s'est installé partout en France. Dieu ne peut plus se perdre en ce pays : toutes ces églises, toutes ces cathédrales sont pour lui autant de repères. S'il était aveugle, il pourrait se guider en tâtant de ses grandes mains de nuage telle ou telle muraille qui sent encore le mortier frais, exhaussée au-dessus des toits des villes et des bourgs. Dieu est heureux ; il baigne dans ce printemps comme dans un lit de chaleur et de lumière et il écoute monter autour de lui ce silence des pierres qui n'est pas celui du désert, mais un tissu léger de cantiques.
Ce temps exceptionnel où la France a pris son visage d'éternité, ces printemps ajoutés aux printemps où, en cette fin du XIIe siècle, la foi d'un peuple, et l'intelligence, et le savoir-faire de ses maîtres d'œuvre, de ses carriers, maçons, charpentiers, imagiers, verriers donnaient forme à la prière, Michel Peyramaure les fait surgir devant nous tels qu'ils furent, tumultueux, violents, à travers l'aventure de quelques hommes et de quelques femmes qui les vécurent dans la joie, la passion et le sacrifice.
Le printemps de pierres est un roman. On y voit créer, construire, lutter, s'aimer, déchirer des êtres de chair et de sang. Des humbles et des grands, des fous et des truands, des utopistes et des putains, des hommes de pouvoir et des hommes de foi : tout le peuple de Dieu. On y voit s'élever, pierre après pierre, au prix de mille périls et de mille difficultés, le chœur de Notre-Dame de Paris - il a fallut vingt ans, et il faudra un siècle encore avant que la cathédrale s'affirme dans toute sa grandeur.Maître Jean répétait à Vincent, son élève, que les passions souvent égaraient : " Seule compte l'œuvre... La mort n'existe pas. Nous nous survivrons dans notre œuvre.
S'identifier pour envoyer des commentaires.

Autres contributions de...

Plus d'informations sur Michel Peyramaure