- EAN13
- 9782757407660
- ISBN
- 978-2-7574-0766-0
- Éditeur
- Presses Universitaires du Septentrion
- Date de publication
- 12/06/2014
- Collection
- HIST ET CIVILIS
- Nombre de pages
- 372
- Dimensions
- 24 x 16 x 2 cm
- Poids
- 587 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Les entrepreneurs du coton
Innovation et développement économique (France du Nord, 1700-1830)
De Mohamed Kasdi
Presses Universitaires du Septentrion
Hist Et Civilis
Autre version disponible
Le « roi coton » joue sans conteste un rôle majeur lors de la première
Révolution industrielle. Et dans le Nord de la France, nombreux ont été ceux
qui, un siècle et demi durant, ont entrepris de filer, de tisser ou d'imprimer
des toiles. Dans ce territoire frontalier de longue tradition textile, le
travail de la fibre se greffe là où régnaient en maîtres la laine et le lin.
Partant d’une analyse fine de l’attente des consommateurs, Mohamed Kasdi
montre comment cette activité s’immisce très tôt dans le travail
manufacturier, tant à la ville qu’à la campagne. Produits innovants,
changements technologiques, prise de risques financiers, conquête des marchés
: dans une économie régionale qui, au fil du XVIIIe siècle, s’essouffle
progressivement, le coton impulse une dynamique renouvelée.
Quand surviennent les bouleversements révolutionnaires, ni le dérèglement des
circuits commerciaux ni les incertitudes du lendemain ne constituent des
freins. Au contraire : nombreux sont ceux qui, fort possessionnés ou gens de
peu, prennent des initiatives permettant toutes, à des échelles diverses, de
moderniser l’appareil productif. L’Empire, quant à lui, confirme ce qui était
en gestation tout en passant au tamis de la conjoncture le bon grain et
l’ivraie. Dès lors, seuls, ou presque, survivent ceux qui disposent d’assises
solides.
Au cours des premières décennies du XIXe siècle, mécanisation et
concentration de la main-d’œuvre achèvent la mue du secteur. De grandes
dynasties du négoce régional font alors du coton le fer de lance de leur
prospérité, modifiant durablement la carte productive : sortant de l’ombre
portée de Lille, Roubaix et Tourcoing prennent leur essor en faisant du coton
un produit phare.
Révolution industrielle. Et dans le Nord de la France, nombreux ont été ceux
qui, un siècle et demi durant, ont entrepris de filer, de tisser ou d'imprimer
des toiles. Dans ce territoire frontalier de longue tradition textile, le
travail de la fibre se greffe là où régnaient en maîtres la laine et le lin.
Partant d’une analyse fine de l’attente des consommateurs, Mohamed Kasdi
montre comment cette activité s’immisce très tôt dans le travail
manufacturier, tant à la ville qu’à la campagne. Produits innovants,
changements technologiques, prise de risques financiers, conquête des marchés
: dans une économie régionale qui, au fil du XVIIIe siècle, s’essouffle
progressivement, le coton impulse une dynamique renouvelée.
Quand surviennent les bouleversements révolutionnaires, ni le dérèglement des
circuits commerciaux ni les incertitudes du lendemain ne constituent des
freins. Au contraire : nombreux sont ceux qui, fort possessionnés ou gens de
peu, prennent des initiatives permettant toutes, à des échelles diverses, de
moderniser l’appareil productif. L’Empire, quant à lui, confirme ce qui était
en gestation tout en passant au tamis de la conjoncture le bon grain et
l’ivraie. Dès lors, seuls, ou presque, survivent ceux qui disposent d’assises
solides.
Au cours des premières décennies du XIXe siècle, mécanisation et
concentration de la main-d’œuvre achèvent la mue du secteur. De grandes
dynasties du négoce régional font alors du coton le fer de lance de leur
prospérité, modifiant durablement la carte productive : sortant de l’ombre
portée de Lille, Roubaix et Tourcoing prennent leur essor en faisant du coton
un produit phare.
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