Alex-Mot-à-Mots

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Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

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24 septembre 2015

enquête, famille

Même si le fameux secret de famille ne commence à se révéler que dans les toutes dernières pages, j’ai aimé le dépaysement à Cap Code dans cette maison pleine d’un bric-à-brac improbable.

La vie de l’oncle apparait bien étrange, aux vues des souvenirs du neveu qui nous relate les étés qu’il passait avec son frère dans la maison. La relation pleine de non-dits entre son propre père et son frère.

Mais aussi les nombreuses femmes passées dans la vie de son oncle, dont une fait son apparition.

Le narrateur se lie également d’amitié avec une famille voisine, utilisant leur téléphone car la maison n’en possède pas.

La première partie du roman qui se déroule à Londres ne m’a pas entièrement passionnée, je suis pleinement entrée dans le roman à partir du moment où le narrateur prend possession de la maison.

Un jeu de pistes et une très belle réflexion autour de la filiation.

L’image que je retiendrai :

Celle de l’inventaire des biens de l’oncle qui fait 250 pages.

http://alexmotamots.wordpress.com/2015/09/23/jeu-de-pistes-marcel-theroux

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24 septembre 2015

espionnage

En ce début d’année scolaire, si vous avez des lycéens qui travaillent sur la Seconde Guerre Mondiale, ce roman est pour eux. Extrêmement bien documenté, on découvre des personnages cruciaux dans le déroulement de la Guerre, leur personnalité et leurs petits travers.

Ainsi, Joseph Staline n’a jamais pris l’avion avant la fameuse Conférence de Téhéran et mourrait de peur à l’idée de monter dans un engin volant ; ce qui faisait bien rire Churchill à l’humour décapant (ses réparties m’ont fait bien rire). Seul Roosevelt apparait comme un personnage falot.

L’aspect roman d’espionnage m’a moins plu, mais uniquement parce que je ne suis pas une fan du genre. En revanche, j’ai apprécié le côté suspens du livre.

Basé sur des faits réels, ce thriller est à lire pour se coucher moins bête.

L’image que je retiendrai :

Celles de Staline et Hitler entrant dans des crises nerfs folles à propos d’un détail insignifiant.

http://alexmotamots.wordpress.com/2015/09/21/sauvez-adolf-hitler-jean-francois-bouchard

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18 septembre 2015

accident, secret de famille

Un huis-clos familial où chacun se rejette la pierre, tentent de se dédouaner, mais effectuant également une introspection, révélant ainsi leurs secrets.

Qu’ils ont humains, ces personnages que Valérie Tong Cuong nous donne à voir, se débattant dans leur vie : la grand-mère qui fait face coute que coute ; le père en prise avec la boisson ; la mère avec un premier enfant mort-né ; et la tante, énigmatique, la tante.

Pourtant, ils m’ont aussi agacé à vouloir rejetter la faute sur les autres, toujours, tout le temps.

Et même si la fin est quelque peu hollywoodienne où tout le monde est pardonné, ils n’en ressortent pas tous indemne.

Une lecture intéressante par les portraits qu’elle brosse et les ravages du mensonge et des non-dits.

L’image que je retiendrai :

Celle de la robe à damier de la tante, que Milo, son neveu, l’avait pressé d’acheter.

https://alexmotamots.wordpress.com/2015/09/17/pardonnable-impardonnable-valerie-tong-cuong

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18 septembre 2015

revanche

Entrer dans un livre de Fabienne Juhel, c’est accepter de se laisser porter par son univers à part, et pourtant encré dans la réalité.

Sous sa plume, elle fait la part belle à la nature : les animaux sont très présents, notamment les oiseaux, mais aussi les couleurs et les sons de la forêt. (Le renard fait même quelques apparitions dans ces pages).

De couleurs, il en est beaucoup question avec la chevelure rousse de Maria, souvent comparée à un être vivant.

Et puis il ne faut pas oublier la fameuse chaise qui la suit partout, comme une armure. Armure aussi la robe de fiançailles de sa défunte mère. Mais je ne vous en dis pas plus.

Cette lecture, en plus d’être une réflexion sur la folie guerrière est également un enchantement pour les sens.

L’image que je retiendrai :

Celle des cheveux roux de Maria qui tombent en mèche sur le sol, mais la jeune fille est déterminée.

https://alexmotamots.wordpress.com/2015/09/15/la-chaise-numero-14-fabienne-juhel

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18 septembre 2015

Marseilles, policier

Si j’ai retrouvé avec plaisir les personnages de Ange-Marie Barthélemy et son amie profileuse Sandra, si j’ai bien accroché la première moitié du roman, je dois avouer que l’auteur m’a perdu avec l’arrivée du nouveau juge qui met en l’air l’enquête première.

La seconde partie m’a donc parue la moins intéressante, d’autant que sont narrés les faits et gestes que l’on a déjà lu 100 pages avant. Le récit tourne un peu en rond.

Tout ceci fini dans une hécatombe finale comme seul l’auteur sait en écrire.

L’idée de départ était intéressante, celle de ce poseur de bombes qui prénomme chacun de ses engins de mort d’un prénom de femme. Mais déplacer l’action aux coeurs des quartiers « sensibles » de la banlieue parisienne m’a paru de trop – j’ai déjà lu ces propos nombres de fois.

Ne vous y méprenez pas, je lirai al suite des aventures de Ange-Marie Barthélemy….

L’image que je retiendrai :

Celle de la Tour Rouge prise d’assaut par toutes les brigades d’intervention que compte notre si beau pays.

[[https://alexmotamots.wordpress.com/2015/09/13/le-bal-des-ardentes-ghislain-gilberti,LINK:
https://alexmotamots.wordpress.com/2015/09/13/le-bal-des-ardentes-ghislain-gilberti]]