Alex-Mot-à-Mots

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Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

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15 mai 2012

espionnage

Ce que j'ai aimé : le début. On rencontre les héros Gail et Perry qui sont mis à l'isolement dans un espèce de cave par une agence gouvernementale et bombardés de questions sur évènements passés ; des flash-back nous font progresser dans l'histoire, ou l'on fini par découvrir tous les protagonistes, et on rattrape le présent.
Le hic (pour moi) est que ces flash-back durent... presque 200 pages et que j'avoue avoir "zappé" certaines pages.
La deuxième partie m'a été plus agréable à lire, l'histoire est plus rythmée avec une fin très "Grand écran".

Un bon moment de lecture et d'immersion dans la mafia russe.

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15 mai 2012

amour

J'avais beaucoup aimé "Manhattan" et l'écriture de l'auteure.

Dans ce roman-çi, qui est en fait son premier, je me suis également laissée porter par sa plume. L'histoire racontée tout en souplesse, cette rencontre que l'on attend au milieu de la fournaise de l'Arizona.

Cependant, j'ai moins aimé le journal de Léonard, dont les mots n'ont pas la même fluidité, dont l'histoire est rude, bref, qui vient couper la narration première. Dommage.
Et puis le fait que Clarisse parle de son fils comme "le petit" m'a quelque peu dérangé, également : pas assez de pathos dans cette expression.
Un roman comme une échappée en Arizona, presque en apesanteur.

L'image que je retiendrai :
Celle de l'avion, dans lequel Léonard et Clarisse sont assis côte à côte. Mais Clarisse a la bougeotte et a besoin d'aller au toilette en plein repas, et doit enjamber Léonard.

Femmes en Algérie (1950-1962)

L'Harmattan

14,00
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15 mai 2012

femme, Algérie

C'est après avoir lu le billet élogieux de DF sur ce recueil de nouvelles, que j'ai été contactée par l'auteure. Bien sûr, j'acceptais de recevoir son livre et de faire paraître un billet sur mon blog après lecture.
Ce qui m'a intéressé, ce sont ces histoires de femmes dans un pays en proie à la guerre, car vous le savez, je ne suis pas fan de nouvelles. (Je n'ai pas le temps de m'attacher aux personnages et l'ambiance change tout le temps, bref, je ne prise pas ce genre).

Voici donc, dans ce recueil, 13 histoires de femmes au destin pourtant intemporel. Car je me suis reconnue dans certaines, ou reconnu certaines situations qui valent pour toutes les époques.

L'ocre dont il est question dans le titre, c'est la couleur de la ville d'Oran (par opposition à Alger-la-Blanche), et la cendre est un mot qui revient souvent dans les différentes narrations (cendre de la lessive ou cendre de l'incendie), comme si ce résidu était le point commun de toutes femmes, peu importe sa condition.

"D'ocre et de cendres" nous fait revenir à notre condition humaine, trop humaine. Car nous sommes ces êtres qui aiment, qui pleurent, qui cherchent aussi parfois, encore et toujours.

En choisissant de parler des "Femmes en Algérie (1950-1962)", Michèle Perret touche à l'universel de la femme, ce que j'apprécie beaucoup.

Les images que je retiendrai :

Celle des moustachus courtisant la lingère sans jamais l'épouser - Celle des filles-fleurs avec leur robe très évasées.

Hachette Black Moon

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15 mai 2012

New-York, suspens

Voici un très bon roman à suspens sur l'après-11 septembre, mais qui rappele également quelques anecdotes historiques sur l'histoire de l'espionnage américain.

J'ai eu un peu peur, au début, avec la liste des personnages assez longue. Je me suis donc accrochée dès le départ pour ne pas perdre le fil des noms. Mais finalement, les protagonistes sont attachants et ma petite tête ne les a pas oublié au fil de la lecture.

Une possibilité d'attentats fort intéressante, même si, en sortant de ma lecture, j'avais quelques questions sans réponses (que je vais m'empresser de poser à l'auteur grâce à Dup et Phooka).

L'image que je retiendrai :

Celle des ballerines roses à paillettes de Grace, perdues au milieu de Manhattan désert.

Sonatine éditions

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17 avril 2012

Londres, mémoire, policier

Alors évidemment, en commençant un tel roman, tous les capteurs sont en marche. Et si j'ai très vite deviné là où le bas blesse, je me suis demandée tout au long de ma lecture comment allait faire Christine pour s'en rendre compte et qu'allait-elle faire ensuite.

Et je ne fus pas déçue. Le suspens monte petit à petit (parfois un peu trop doucement à mon goût, mais passons).

Le final est grandiose, mais le dernier chapitre pas assez étayé.

Et puis, comment expliquer la fin de son amnésie ? Bizarre.... Mon hypothèse de départ ne pourra jamais être avalisée.

Ceci dit, je me suis promenée dans Londres avec Christine, en catimini, j'ai eu peur et été triste avec elle, même si moi, je n'oubliais pas tout à mon réveil.

L'image que je retiendrai :

Celle des promenades dans le parc avec vue sur la ville.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/04/14/23734726.html