Roland S.

Conseillé par
19 avril 2016

Agaçant

Je passe peut-être à côté d'un grand roman, d'un style original, mais non, je n'ai pas accroché du tout et trouve que toutes ces répétitions sont fatigantes, prétentieuses. La pertinence de ce "trop plein" de répétitions m'échappe. Octave et Véra me font diablement penser à Mary Katherine et Constance du roman de SHIRLEY JACKSON "Nous avons toujours vécu au château" : Fratries isolées du monde extérieur, père et mère décédés tragiquement. Véra comme Constance reste cloîtrée dans "son château". Octave, quant à lui, sort en ville une seule fois par semaine comme Mary Katherine et c'est aussi le jeudi qu'il choisit pour le faire. L'importance donnée dans les deux romans à ces escapades du jeudi, et que du jeudi, m'a frappé.
Deux histoires parallèles donc, dans deux mondes parallèles, mais autant j'ai aimé le roman de Shirley Jackson (surtout le lire dans sa nouvelle traduction), autant celui d'Emmanuel Régniez m'a agacé.