Il y a des textes comme celui d’Adélaïde Bon qui laisse des traces indélébiles et qui font que vous n'êtes plus tout à fait le même après les avoir lus. Il y a un avant et un après.
La prouesse de ce récit autobiographique réside dans le courage d'avoir voulu mettre des mots sur des faits qui sont au- delà du supportable et d'avoir réussi à en faire de la littérature.
Une claque qui vous arrive en pleine figure et qui vous fait prendre conscience une nouvelle fois de ce que l'humanité peut produire de pire.
A méditer et à lire de toute urgence

Helena mène une vie paisible et tranquille en compagnie de ses deux petites filles et de son mari.
Rattrapée par son passé douloureux, elle va être obligée de se confronter à son père,emprisonné depuis plus de 15 ans pour séquestration et viol. Cet être démoniaque, violent, vient de s'échapper de prison et n'a de cesse de se venger. C'est à travers une course poursuite dans les marais que le père et la fille vont se défier puisque les marais ont toujours été leur terrain de jeu.
Lequel des deux aura le dernier mot ? Une traque humaine haletante, une lecture efficace qui n'est pas sans rappeler "My absolute Darling" qui vient de paraitre aux éditions Gallmeister.

Que dire du dernier Joel Dicker si ce n'est qu'il se lit d'une traite et qu'il reprend les codes narratifs de "La vérité sur l'affaire Harry Quebert". Ce qui n'est pas fait pour nous déplaire.
Une intrigue policière qui se joue sur deux époques à vingt ans d'intervalle et qui vous tient en haleine grâce à des rebondissements incroyables.
Sa recette est bonne, le plaisir est intact et vous n'aurez pas trop d'un très long week-end pour venir à bout de cette lecture addictive !!!

A Ponte, en Italie en 1976 la stupeur est de mise le jour où l'on apprend la disparition d'une jeune femme dans des conditions mystérieuses.
Elia jeune homme de 16 ans se pose beaucoup de questions depuis que son père récemment licencié, développe un comportement étrange. Celui-ci s’absente de plus en plus souvent de chez lui sans donner d'explications et quand il rentre il semble perturbé et bizarre. Qu'est-ce qui pourrait faire déraper cet homme? Pour quelles raisons sa femme ferme t-elle les yeux sur son comportement bizarre?
Autant de questions qui taraudent le lecteur jusqu'au dénouement tragique. Un récit qui raconte une fois encore la cruauté et la complexité du monde des adulte face à l'innocence du monde de l'enfance.
Un roman noir à l'atmosphère pesante, une lecture addictive qui vous met mal à l'aise mais qui se dévore de la première à la dernière page.

Après avoir évoqué la culpabilité d'avoir survécue aux camps de concentration, alors que son père y était resté, Marceline Loridans-Ivens s'interroge sur le fait d'aimer ou d'être aimé(e) après cette terrible expérience. Toujours juste,jamais larmoyant elle raconte ses différentes rencontres amoureuses, son rapport au corps et son incapacité à se mettre nue devant ces hommes,à cause du traumatisme qu'elle a subi dans les camps lorsque les nazis l'obligeaient à de deshabiller devant eux dans le but de l'humilier. A 89 ans cette femme parle d'un sujet qui reste tabou et pourtant elle l'aborde avec une simplicité et une sincérité déconcertantes. Un sujet qui raisonne avec notre actualité.
Bouleversant!!!