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Décidément Cambourakis, éditeur en grand format de cette perle, nous habitue à des trouvailles assez incroyables. Après la publication de Not Fade Away (Jim Dodge), roman paru en 1987, c’est une autre perle de la littérature américaine qu’ils nous proposent. Sale Temps pour les Braves (Hard Rain Failing en version originale), paru en 1966, est un roman s’inscrivant dans la plus pure tradition du roman noir américain. Grand ami de Georges Pelecanos, Don Carpenter impressionna la critique avec un style populaire, brut, et extrêmement évocateur.

Sale Temps pour les Braves nous fait suivre Jack Levitt, jeune homme en perpétuelle quête de richesse, écumant les bars et salles de billard de Portland. Sa route croisera celle de Billy Lancing, tout aussi asocial et désabusé. De prisons en centres de redressement, Jack et Billy cherchent une acceptation sociale, une intégration, dans un système qui , loin de les aider, les rendra encore plus durs.

Don Carpenter a un don, celui d’écrire avec justesse sur les sujets les plus variés. Des duels entre flambeurs aux rapports entre prisonnier, ce jeune écrivain de 35 ans dont c’est le premier roman (lorsqu’il parait en 1966) s’invite dans la cour des grands, aux côtés de Richard Price ou de Georges Pelecanos.

Un grand bravo à Céline Leroy, traductrice de talent, pour avoir su restituer avec justesse la plume de cet auteur atypique.


roman

Éditions Gallmeister

23,10

Un voyage au coeur d'une Amérique en plein déchirement (la Guerre de Sécession et ses ravages). Robey Childs, envoyé par sa mère pour retrouver son père, devra traverser les combats pour se découvrir. Souvent dur, toujours juste, un récit magnifique sur l'entrée dans l'âge adulte.

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