Le pays de la cannelle, roman

William Ospina

JC Lattès

  • 24 novembre 2010

    Une déception

    Je me suis franchement ennuyée en lisant de récit. Dans la première partie, le narrateur revient sur l'histoire des Incas et des conquistadors avec force détails qui auraient pu être passionnants, mais qui se sont révélés soporifiques sur moi. Puis, aux environs de la page 100, enfin, le narrateur part à l'aventure. Les débuts sont longs et laborieux, et quand finalement les péripéties s'enchaînent, l'auteur m'avait définitivement perdue...

    Les quelques réflexions pseudo-philosophiquesqui jalonnent les derniers chapitres ne m'ont pas plus convaincue :

    "On croit savoir ce que l'on cherche, mais ce n'est qu'à la fin, quand on trouve, que l'on a réellement compris ce qu'on cherchait." (p. 295)

    "En dépit de leur atrocité, ces quêtes ont eu leur part de beauté, et si on me demandait quel est le plus beau pays que j'aie connu , je dirais que c'est celui dont nous rêvons, celui que nous cherchons aux confins du froid et de la douleur, de la faim et de l'effroi, au-delà de falaises presque infranchissables,.." (p.298)

    Je pense qu'il manque à ce roman un souffle romanesque, des personnages réellement attachants dotés d'une histoire digne de ce nom. Ce récit s'apparente plus à un récit de voyage, voire à un documentaire, qu'à un roman.