La bêtise s'améliore
EAN13
9782234066823
Éditeur
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Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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La bêtise s'améliore

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Nous avons tous constaté que bien des gens dont nous respectons l’intelligence
s’en servent… bêtement. Camus ne disait-il pas qu’il y a deux sortes
d’intelligences, l’intelligence intelligente et l’intelligence bête ? Cette
dernière produit une pensée uniformisée dont nous voyons les traces partout.
Mais il n’est pas si facile de décrire ce phénomène de conformisme dans sa
version actuelle.
Il ne s’agit donc pas dans cet essai d’incriminer une nouvelle fois la sottise
dans sa large existence mais l’opinion des gens éclairés, ceux qui, ayant le
temps et les moyens de s’informer et de se cultiver, sont pourtant victimes du
préjugé et du lieu commun, qu’ils contribuent à distiller dans l’opinion
contemporaine. Paresse, réduction, relativisme, recours à des idées
intelligentes mais périmées… : il faut comprendre les mécanismes de cette
butée de l’esprit qui fait qu’une pensée sophistiquée et en apparence libre
s’applique parfois mécaniquement.
En 36 brefs chapitres, La bêtise s’améliore aborde l’amour, la politique,
l’économie, l’art, la morale, l’école, la langue, le désir, le bonheur… Cet
essai, dont un modèle pourrait être Le Neveu de Rameau de Diderot, met en
scène le dialogue de trois personnages : Gulliver, l’homme en colère qui est
le moteur de cette réflexion, son ami le narrateur, indulgent et curieux, et
Clara, la fiancée du narrateur, qui tire plutôt la réflexion vers la
philosophie morale.
Il n’y a pas de remède au conformisme, il s’agit juste de se montrer toujours
vigilant et La bêtise s’améliore veut y contribuer en étant un appel à la
responsabilité intellectuelle. D’abord éloge de la liberté d’esprit, il
aimerait nous mettre en garde contre la pétrification de la pensée qui nous
menace à tout moment.
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