- EAN13
- 9782402084741
- Éditeur
- FeniXX rédition numérique (Berger-Levrault)
- Date de publication
- 31/12/1984
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Quarante ans après la création de l’École nationale d’administration par
Michel Debré, Jean-François Kesler dresse, à travers « L’ENA, la société,
l’État », le bilan objectif d’une institution à la fois haïe et admirée.
L’auteur étudie l’influence de l’École sur les origines, le recrutement, les
idées, l’esprit et les méthodes des hauts fonctionnaires. Contrairement aux
idées reçues, il démontre que la plupart des énarques ne sont ni des
bourgeois, ni des technocrates. Pour lui, « le pouvoir intellectuel échappe
presque totalement aux anciens élèves de l’ENA ; le pouvoir économique leur
échappe essentiellement ; le pouvoir administratif leur échappe en bonne
partie. Finalement, c’est le pouvoir politique qui leur fait relativement la
meilleure place. C’est pourquoi l’Énarchie donne l’illusion du Pouvoir » Jean-
François Kesler se situe donc au cœur du débat sur le pouvoir. Il se situe
également au cœur du débat sur l’école. En effet, à partir d’une analyse
scientifique, il remet en cause les théories de Pierre Bourdieu et Jean-Claude
Passeron (et de leurs disciples), qui ont dominé depuis mai 1968, et il
critique les maîtres-penseurs de la sociologie de l’éducation.
Michel Debré, Jean-François Kesler dresse, à travers « L’ENA, la société,
l’État », le bilan objectif d’une institution à la fois haïe et admirée.
L’auteur étudie l’influence de l’École sur les origines, le recrutement, les
idées, l’esprit et les méthodes des hauts fonctionnaires. Contrairement aux
idées reçues, il démontre que la plupart des énarques ne sont ni des
bourgeois, ni des technocrates. Pour lui, « le pouvoir intellectuel échappe
presque totalement aux anciens élèves de l’ENA ; le pouvoir économique leur
échappe essentiellement ; le pouvoir administratif leur échappe en bonne
partie. Finalement, c’est le pouvoir politique qui leur fait relativement la
meilleure place. C’est pourquoi l’Énarchie donne l’illusion du Pouvoir » Jean-
François Kesler se situe donc au cœur du débat sur le pouvoir. Il se situe
également au cœur du débat sur l’école. En effet, à partir d’une analyse
scientifique, il remet en cause les théories de Pierre Bourdieu et Jean-Claude
Passeron (et de leurs disciples), qui ont dominé depuis mai 1968, et il
critique les maîtres-penseurs de la sociologie de l’éducation.
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