- EAN13
- 9782724625226
- Éditeur
- Presses de Sciences Po
- Date de publication
- 31/10/2019
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Les pesticides sont des produits dangereux. Pour cette raison, ils comptent
parmi les substances chimiques les plus surveillées et ce, depuis des
décennies. Des agences d'évaluation des risques contrôlent leur mise sur le
marché et assurent une toxico-vigilance de leurs effets sur la santé.Comment
alors expliquer l'accumulation de données épidémiologiques qui attestent la
sur-incidence de pathologies chroniques – maladies neurodégénératives,
hémopathies malignes, cancers – parmi les populations humaines les plus
exposées, et en particulier les agriculteurs ?Pourquoi des résultats aussi
inquiétants sont-ils si peu de répercussion sur les autorisations de mise en
vente ?Le sociologue Jean-Noël Jouzel a mené l’enquête en France et aux États-
Unis pour comprendre ce qui conduit les agences d’évaluation à ignorer
volontairement certaines données scientifiques lorsqu’elles n’ont pas été
élaborées selon les normes de la toxicologie réglementaire.Les industriels ont
bien compris le profit qu’ils pouvaient tirer de cette routine normative. Ils
ont en effet tout intérêt à suivre ce cadre, disposant par ailleurs des
ressources matérielles nécessaires pour s’y conformer.
parmi les substances chimiques les plus surveillées et ce, depuis des
décennies. Des agences d'évaluation des risques contrôlent leur mise sur le
marché et assurent une toxico-vigilance de leurs effets sur la santé.Comment
alors expliquer l'accumulation de données épidémiologiques qui attestent la
sur-incidence de pathologies chroniques – maladies neurodégénératives,
hémopathies malignes, cancers – parmi les populations humaines les plus
exposées, et en particulier les agriculteurs ?Pourquoi des résultats aussi
inquiétants sont-ils si peu de répercussion sur les autorisations de mise en
vente ?Le sociologue Jean-Noël Jouzel a mené l’enquête en France et aux États-
Unis pour comprendre ce qui conduit les agences d’évaluation à ignorer
volontairement certaines données scientifiques lorsqu’elles n’ont pas été
élaborées selon les normes de la toxicologie réglementaire.Les industriels ont
bien compris le profit qu’ils pouvaient tirer de cette routine normative. Ils
ont en effet tout intérêt à suivre ce cadre, disposant par ailleurs des
ressources matérielles nécessaires pour s’y conformer.
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