- EAN13
- 9782729712013
- Éditeur
- Presses Universitaires de Lyon
- Date de publication
- 26/11/2020
- Collection
- Autofictions, etc.
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
Depuis son invention par Serge Doubrovsky en 1977, le concept d’autofiction
n’a cessé d’évoluer et de stimuler la réflexion sur la production romanesque.
Depuis quelques années, le phénomène littéraire semble gagner le monde arabe.
Certains écrivains s’en réclament, d’autres s’en accommodent et d’autres
encore préfèrent employer divers concepts pour définir leur pratique
romanesque. Cette nouvelle terminologie peut-elle attester l’émergence d’un «
nouveau genre » dans la littérature arabe ? Dans cette première étude
consacrée à l’autofiction dans la littérature de langue arabe, Darouèche
Hilali Bacar se propose de reconstruire une histoire du roman et de
l’autobiographie qui montre la pertinence et la fécondité de l’hybridation
générique. Du récit de voyage (rihla) aux autobiographies romancées, en
passant par la néo-maqâma, le roman de formation et l’autobiographie altérisée
ou déguisée, on suit, pas à pas, la genèse de l’écriture autofictionnelle en
langue arabe. L’analyse des textes de Mohamed Choukri, Sonallah Ibrahim et
Rachid El-Daïf permet au lecteur d’observer au plus près la pratique
autofictionnelle, d’en comprendre les mécanismes et les motivations. À partir
de ces trois exemples, Darouèche Hilali Bacar propose d’établir un modèle
d’autofiction arabe et de définir les thèmes qui pourraient s’appliquer à de
nombreux textes modernes et contemporains.
n’a cessé d’évoluer et de stimuler la réflexion sur la production romanesque.
Depuis quelques années, le phénomène littéraire semble gagner le monde arabe.
Certains écrivains s’en réclament, d’autres s’en accommodent et d’autres
encore préfèrent employer divers concepts pour définir leur pratique
romanesque. Cette nouvelle terminologie peut-elle attester l’émergence d’un «
nouveau genre » dans la littérature arabe ? Dans cette première étude
consacrée à l’autofiction dans la littérature de langue arabe, Darouèche
Hilali Bacar se propose de reconstruire une histoire du roman et de
l’autobiographie qui montre la pertinence et la fécondité de l’hybridation
générique. Du récit de voyage (rihla) aux autobiographies romancées, en
passant par la néo-maqâma, le roman de formation et l’autobiographie altérisée
ou déguisée, on suit, pas à pas, la genèse de l’écriture autofictionnelle en
langue arabe. L’analyse des textes de Mohamed Choukri, Sonallah Ibrahim et
Rachid El-Daïf permet au lecteur d’observer au plus près la pratique
autofictionnelle, d’en comprendre les mécanismes et les motivations. À partir
de ces trois exemples, Darouèche Hilali Bacar propose d’établir un modèle
d’autofiction arabe et de définir les thèmes qui pourraient s’appliquer à de
nombreux textes modernes et contemporains.
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