- EAN13
- 9782763709574
- Éditeur
- PUL Diffusion
- Date de publication
- 11/2010
- Collection
- Logique de la science — LOGS
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Une histoire comparée de la philosophie des sciences 2
Jean Leroux
PUL Diffusion
Logique de la science — LOGS
Autre version disponible
Ce traité d'épistémologie comparée offre une étude des développements les plus
marquants qui ont précédé et qui ont suivi l'émergence du Cercle de Vienne. Le
premier volume présente la tradition des « savants-philosophes ». Vers la
seconde moitié du XXe siècle s'amorce une profonde réflexion épistémologique
chez des scientifiques de pointe tels Hermann von Helmholtz, Heinrich Hertz,
Ernst Mach, Ludwig Boltzmann et, du côté des Français, Pierre Duhem et Henri
Poincaré. L'avènement de la « nouvelle logique » et, surtout, l'essor des
investigations axiomatiques formelles promulguées par David Hilbert menèrent
le Cercle de Vienne à prendre fait et cause pour l'autonomie de la méthode
logique par rapport aux approches antérieures qui avaient partie liée avec la
méthode historique ou encore le psychologisme. Le second volume scrute le
volet sémantique de la conception empiriste logique venue à maturité aux mains
de Rudolf Carnap et de Carl Hempel dans les années 1948-1958. Suit alors une
étude comparative critique des conceptions les plus connues qui se sont
développées en réaction à l'empirisme logique ou en retrait de ce dernier :
celles, dès les années 1930, de Karl Popper et de Gaston Bachelard ; puis, au
début des années 1960, celles de Thomas Kuhn, d'Imre Lakatos et de Paul
Feyerabend. La principale critique que l'auteur adresse à l'empirisme logique
ne provient cependant pas de ces sources ; elle porte plutôt sur l'incapacité,
chez les tenants de l'approche logique, à élaborer le constructivisme
mathématique que leur projet nécessitait. Ce travail sur la philosophie des
sciences comparée n'a pas d'équivalent dans le monde francophone et ailleurs.
marquants qui ont précédé et qui ont suivi l'émergence du Cercle de Vienne. Le
premier volume présente la tradition des « savants-philosophes ». Vers la
seconde moitié du XXe siècle s'amorce une profonde réflexion épistémologique
chez des scientifiques de pointe tels Hermann von Helmholtz, Heinrich Hertz,
Ernst Mach, Ludwig Boltzmann et, du côté des Français, Pierre Duhem et Henri
Poincaré. L'avènement de la « nouvelle logique » et, surtout, l'essor des
investigations axiomatiques formelles promulguées par David Hilbert menèrent
le Cercle de Vienne à prendre fait et cause pour l'autonomie de la méthode
logique par rapport aux approches antérieures qui avaient partie liée avec la
méthode historique ou encore le psychologisme. Le second volume scrute le
volet sémantique de la conception empiriste logique venue à maturité aux mains
de Rudolf Carnap et de Carl Hempel dans les années 1948-1958. Suit alors une
étude comparative critique des conceptions les plus connues qui se sont
développées en réaction à l'empirisme logique ou en retrait de ce dernier :
celles, dès les années 1930, de Karl Popper et de Gaston Bachelard ; puis, au
début des années 1960, celles de Thomas Kuhn, d'Imre Lakatos et de Paul
Feyerabend. La principale critique que l'auteur adresse à l'empirisme logique
ne provient cependant pas de ces sources ; elle porte plutôt sur l'incapacité,
chez les tenants de l'approche logique, à élaborer le constructivisme
mathématique que leur projet nécessitait. Ce travail sur la philosophie des
sciences comparée n'a pas d'équivalent dans le monde francophone et ailleurs.
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