- EAN13
- 9782844857200
- Éditeur
- Éditions Allia
- Date de publication
- 28/03/2013
- Collection
- Petite collection
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
Dans cette conférence donnée à New York en 1948, John Cage jette un regard
lucide sur les débuts de sa carrière ponctués d'anecdotes édifiantes. C'est
avec la plus totale sincérité que John Cage décrit ici le cheminement qui l'a
conduit à devenir compositeur. Il a d'abord commencé par des études
d'architecture. À ce sujet, il raconte, non sans humour, un voyage en France,
pays qui lui sembla totalement recouvert d'architecture gothique ! Mais très
vite, il se tourne vers la peinture et la composition. Il détaille ses
influences, ses préoccupations et ses envies. L'éventail de ses références est
à cet égard vertigineux : les mouvements de la danse moderne, le jazz, les
futuristes italiens ou encore les rites des Indiens Navajo. Sans crier gare,
il livre là, de manière extrêmement limpide, une théorie de la musique avant
tout tirée de son expérience. On y apprend notamment que sa musique était
diffusée à la radio durant la guerre pour démontrer que l’Amérique aimait
l'Orient… John Cage se révèle ici, outre un "maître du hasard" à la manière de
Duchamp, un immense pédagogue.
lucide sur les débuts de sa carrière ponctués d'anecdotes édifiantes. C'est
avec la plus totale sincérité que John Cage décrit ici le cheminement qui l'a
conduit à devenir compositeur. Il a d'abord commencé par des études
d'architecture. À ce sujet, il raconte, non sans humour, un voyage en France,
pays qui lui sembla totalement recouvert d'architecture gothique ! Mais très
vite, il se tourne vers la peinture et la composition. Il détaille ses
influences, ses préoccupations et ses envies. L'éventail de ses références est
à cet égard vertigineux : les mouvements de la danse moderne, le jazz, les
futuristes italiens ou encore les rites des Indiens Navajo. Sans crier gare,
il livre là, de manière extrêmement limpide, une théorie de la musique avant
tout tirée de son expérience. On y apprend notamment que sa musique était
diffusée à la radio durant la guerre pour démontrer que l’Amérique aimait
l'Orient… John Cage se révèle ici, outre un "maître du hasard" à la manière de
Duchamp, un immense pédagogue.
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