- EAN13
- 9782847884432
- Éditeur
- ENS Éditions
- Date de publication
- 30/01/2014
- Collection
- Feuillets : économie politique moderne
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
« Si vous êtes si malins… ». McCloskey et la rhétorique des sciences économiques
Suivi de : La réthorique des sciences économiques (Deirdre N. McCloskey)
Ludovic Frobert
ENS Éditions
Feuillets : économie politique moderne
Autre version disponible
-
Papier - ENS Lyon 14,00
En 1983, paraît dans le très sérieux Journal of Economic Literature un article
au ton pour le moins iconoclaste. Signé par un auteur jusqu’alors reconnu pour
ses travaux classiques dans le domaine de l’histoire économique quantitative,
ce papier traite de la rhétorique des économistes. D. N. McCloskey y assène,
entre autres, que l’étude des textes économiques relève avant tout de la
critique littéraire ; que les modèles mathématiques, tant prisés par les
économistes, sont essentiellement métaphoriques et composent un véritable
domaine poétique original ; que l’économiste de profession est, au minimum, en
retard d’une révolution épistémologique par rapport à ses contemporains
lorsqu’il prétend assurer son autorité scientifique sur sa capacité réelle à
faire des prédictions. Un fort courant de réflexion sur la rhétorique des
sciences économiques va prendre sa source dans cette bravade contre le
positivisme et le scientisme ambiants. En précisant le point de départ de
McCloskey, en consolidant les intuitions fécondes contenues dans son attaque
en règle contre le « modernisme », en prenant parfois leurs distances
vis-à-vis des aspects trop clinquants de son manifeste de 1983, quelques
auteurs - dont notamment RoyWeintraub, Robert Heilbroner, Albert Hirschman -
vont explorer alors plus avant les conséquences de la révolution rhétoricienne
en économie. « La Rhétorique des sciences économiques » est proposé ici pour
la première fois en traduction française.
au ton pour le moins iconoclaste. Signé par un auteur jusqu’alors reconnu pour
ses travaux classiques dans le domaine de l’histoire économique quantitative,
ce papier traite de la rhétorique des économistes. D. N. McCloskey y assène,
entre autres, que l’étude des textes économiques relève avant tout de la
critique littéraire ; que les modèles mathématiques, tant prisés par les
économistes, sont essentiellement métaphoriques et composent un véritable
domaine poétique original ; que l’économiste de profession est, au minimum, en
retard d’une révolution épistémologique par rapport à ses contemporains
lorsqu’il prétend assurer son autorité scientifique sur sa capacité réelle à
faire des prédictions. Un fort courant de réflexion sur la rhétorique des
sciences économiques va prendre sa source dans cette bravade contre le
positivisme et le scientisme ambiants. En précisant le point de départ de
McCloskey, en consolidant les intuitions fécondes contenues dans son attaque
en règle contre le « modernisme », en prenant parfois leurs distances
vis-à-vis des aspects trop clinquants de son manifeste de 1983, quelques
auteurs - dont notamment RoyWeintraub, Robert Heilbroner, Albert Hirschman -
vont explorer alors plus avant les conséquences de la révolution rhétoricienne
en économie. « La Rhétorique des sciences économiques » est proposé ici pour
la première fois en traduction française.
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