- EAN13
- 9791036200380
- Éditeur
- ENS Éditions
- Date de publication
- 24/10/2018
- Collection
- Signes
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
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Papier - ENS Éditions 28,00
Confronter les œuvres d’Aragon et de Ponge revêt des enjeux littéraires,
politiques, anthropologiques. Ces deux figures des lettres du xxe siècle,
liées aux avant-gardes, de Dada et du surréalisme (Aragon) à Tel Quel (Ponge),
ont partagé fugitivement, durant la période de la Résistance, l’engagement
communiste. Leur divergence croissante dans l’après-guerre et l’inversion
relative du prestige symbolique accordé à chacun constituent un objet
d’investigation dont l’intérêt dépasse les cas respectifs. L’enquête et la
réflexion proposées dans ce livre s’attachent à situer les pratiques
esthétiques selon un parcours en six parties qui associe à l’histoire
littéraire les outils de la théorie de la lecture. À l’intertextualité,
désormais classique, est ajoutée la notion d’arrière-texte (aux connotations
aragoniennes), qui met au jour certains ressorts cachés de l’écriture-lecture.
Il s’agit aussi, dans un esprit cette fois proche du lexique pongien, de
prolonger une parole d’écrivain-lecteur en une contre-parole de lecteur-
écrivant. S’immiscer dans ce dialogue à distance, ce n’est pas seulement
essayer de comprendre ce qui différencie et relie en profondeur les œuvres,
c’est aussi, peut-être, par l’oscillation entre ces deux régimes de lecture
littéraire, tenter d’élaborer, pour son propre compte, une pensée de l’humain.
politiques, anthropologiques. Ces deux figures des lettres du xxe siècle,
liées aux avant-gardes, de Dada et du surréalisme (Aragon) à Tel Quel (Ponge),
ont partagé fugitivement, durant la période de la Résistance, l’engagement
communiste. Leur divergence croissante dans l’après-guerre et l’inversion
relative du prestige symbolique accordé à chacun constituent un objet
d’investigation dont l’intérêt dépasse les cas respectifs. L’enquête et la
réflexion proposées dans ce livre s’attachent à situer les pratiques
esthétiques selon un parcours en six parties qui associe à l’histoire
littéraire les outils de la théorie de la lecture. À l’intertextualité,
désormais classique, est ajoutée la notion d’arrière-texte (aux connotations
aragoniennes), qui met au jour certains ressorts cachés de l’écriture-lecture.
Il s’agit aussi, dans un esprit cette fois proche du lexique pongien, de
prolonger une parole d’écrivain-lecteur en une contre-parole de lecteur-
écrivant. S’immiscer dans ce dialogue à distance, ce n’est pas seulement
essayer de comprendre ce qui différencie et relie en profondeur les œuvres,
c’est aussi, peut-être, par l’oscillation entre ces deux régimes de lecture
littéraire, tenter d’élaborer, pour son propre compte, une pensée de l’humain.
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