Étrangers au coin du pourpre
EAN13
9782845621787
ISBN
978-2-84562-178-7
Éditeur
La Passe du vent
Date de publication
Collection
POESIE
Nombre de pages
59
Dimensions
22 x 14 cm
Poids
104 g
Langue
français
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Étrangers au coin du pourpre

De

La Passe du vent

Poesie

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Le livre :Extrait de : Conversation privilégiée avec Thierry Renard en fin d’ouvrage :T.-R : Maya, avant de venir en résidence d'écriture à Lyon, en 2009, tu avais écrit et publié un seul ouvrage, Chroniques du lézard. Mais, à ma connaissance, tu n'avais pas encore de projet particulier en matière de création poétique. Depuis, les choses ont bien changé puisque c'est à notre enseigne que tu as choisi de faire paraître aujourd'hui Étrangers au coin du pourpre, ton premier vrai livre de poèmes. Comment tout cela a-t-il commencé pour toi ?M.-O : Quand je suis arrivée à Lyon, au printemps 2009, dans le cadre d’une résidence pour les écrivains, j’avais deux livres à mon nom. Le premier, Chroniques du lézard, a déjà été publié, et le deuxième, Rhadamanthe, allait être publié en septembre de la même année. La résidence m’a été accordée pour terminer mon troisième livre Mostarghia, le plus autobiographique et qui doit sortir l’année prochaine chez le même éditeur montréalais. […][…] Dans cette quête de moi, la poésie a toujours joué un rôle primordial. Elle a été, dès les premières tentatives d’écriture, une envie de laisser une trace, d’immortaliser sur papier ce geste vital à la recherche du sens, dans un monde incompréhensible, parfois hostile et souvent étrange, surtout quand il commence à se dévoiler et à s’exprimer dans la pire de ses formes : la guerre ! La poésie s’est donc imposée d’elle-même et, comme une urgence, une nécessité, un cri, elle a servi de fil d’Ariane à travers mes nombreux périples. Autrement dit, entre deux livres, deux méditations, deux villes, deux silences, deux océans, j’avais toujours un cahier et une plume avec moi. Car le souffle poétique n’est pas le même que le souffle romancier, même si c’est toujours la même voix qui parle. Je pense que la poésie est beaucoup plus urgente et plus nécessaire que le roman. La poésie est le premier cri du cœur, la littérature le suivant, l’après-cri, si tu vois ce que je veux dire… Pour moi, la poésie est donc le synonyme de la survie, tout comme la littérature. C’est une question d’urgence, exprimée différemment sur l’échelle du temps et des priorités vitales.
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